Objectif Dreamcast 2012 (S01/E01)

Bonsoir
Nous avons rebranché la console sega dreamcast qui effectivement marche bien … si bien que maintenant les enfants ont le regret de s’en séparer … et se prennent à vouloir jouer de nouveau avec !
Je ne peux pas aller contre leur volonté … et je vais m’empresser d’annuler l’annonce. Je suis sincèrement désolée !
Si vous le désirez, je peux garder votre mail pour vous contacter le jour où ils seront vraiment décidés – sachant que je suis dans l’impossibilité de vous donner une date …
(pour info, le colis dépassait les 4 kg , soit 10,95 € de colissimo)
Cordialement

Je n’imaginais pas une seule seconde qu’il me serrait si difficile de trouver une Dreamcast. 4 essais.
La première s’avèra HS au dernier moment, le vendeur déchira mon chèque.
La deuxième est HS mais semble réparable. Finalement non.
La troisième ne devait être que testée rapidement avant envoi. Elle plaît de nouveau aux enfants.
Le quatrième fut la bonne : une console en loose à 10 euros.

Dans ma vie de vidéojoueur, j’ai eu des hauts et des bas ; des moments d’intenses plaisirs, voire, disons-le, d’orgasmes vidéo-ludiques, qui ont alterné avec des périodes d’éloignement plus ou moins longs, en apparence définitif.

A l’époque de la Dreamcast (98/99), je courrais après les nanas, je fumais de teu-shi, et je passais mon temps sur ma planche à roulettes. Nous étions champions du monde, je passais le bac, méga-teuf perpétuelle. I was no geek.

Mes seuls émois vidéoludiques, je les avais devant Tekken, ISS, GTA3, et Tony Hawk. Rien d’épatant, j’étais un joueur occasionnel complètement random nourri à la Playstation, mais qui prétextait des soirées consoles pour s’arroser de bière et de tek’. Nous étions le premier degré du vidéoludisme post-moderne. Après avoir connu une effervescente époque allant du CPC6128 à la Super Nintendo, été abonné à Joypad, épluché tous les Console+, il fallait bien y voir là une phase descendante de ma carrière de joueur. Je tirais vers la facilité, le easy-playing. Je n’étais plus incarné.

Ce n’est qu’après ma première fracture et sa longue convalescence que je découvrais le web dont Kazaa puis, surtout, l’émulation. Nous sommes en 2001. La Dreamcast vient de s’éteindre. Sega annonce l’arrêt de la production de la console dès mars 2001. La Playstation 2 vient de sortir, c’est un raz-de-marrée total. Dans la rue, le mot « Playstation » remplace le mot « console ». Ca durera dix ans, ou un peu moins, jusqu’à ce que la Wii récupère ce statut d’icône de la machine de divertissement interactif de masse.

Une larme perlant le long de leur joue, les amateurs éclairés ne cessent d’évoquer la Dreamcast comme si c’était la console qu’il fallait avoir, la console de la hype intersidérale. Dreamcast : i was there. Sa conception proche des systèmes d’exploitation commerciale en salle en ont fait la console privilégiée de l’arcade. Avec la vague rétro-gaming actuelle, il devient inévitable de la mettre sur un piedestale. Et Sega, ce constructeur maudit, un vrai, un vieux de la vielle, un développeur historique, la synthèse parfaite de deux visions du jeux vidéo (USA/Japon) rassemblées sous l’esprit arcade, qui ne peut faire face au bulldozer Sony, telle a été sa manière d’entrer dans la légende. Aujourd’hui encore, on dit d’elle qu’elle avait dix ans d’avance.

Cette console, la voici aujourd’hui :

Mais, t’as pas le câble RGB !

to be continued…

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2 commentaires pour Objectif Dreamcast 2012 (S01/E01)

  1. bombjack dit :

    Oui, c’est fait exprès.
    Mais je vais le corriger un petit peu quand même.

  2. Finistérien dit :

    Pied d’estale, c’est exprès ou pas ?

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